C’est une problématique à laquelle font actuellement face la totalité des entreprises. Si la crise sanitaire est un frein important aux évènements internes, ceux-ci restent malgré tout des socles fondateurs de l’équilibre du groupe de travail. Et restent par conséquent essentiels.
Dès lors, se pose la question de l’organisation en fonction de contraintes nouvelles : restrictions sanitaires, annulation ou reports d'événements parfois au dernier moment. Si l’évènementiel dans son ensemble est touché, l'événementiel d’entreprise n’échappe malheureusement pas à la règle. Nous allons voir ensemble comment continuer à mettre en place des événements qualitatifs dans un cadre mouvant comme celui que nous connaissons aujourd’hui. Avec une règle d’or : celle de l’adaptabilité.
Évènements internes : la mode est à la sobriété
Par la force des choses, la sobriété revient à la mode. Si la crise sanitaire a permis de remettre sur le devant de la scène des concepts comme celui de la résilience, les évènements internes cherchent aussi à s’en inspirer : en développant notamment ce que l’on nomme les « small events », des événements en petit comité, qui représentent un compromis intéressant entre continuité des évènements internes et respect des règles sanitaires.
Un compromis à la fois prometteur mais presque vital lorsque l’on interroge les participants et les acteurs de ces évènements. Une étude menée et publiée cet été par Weezevent mettait notamment en évidence que 93 % des français étaient en manque d’évènementiel et de divertissement de façon plus large. Dans le même temps, les sondés exprimaient dans les mêmes proportions leurs inquiétudes face à l’organisation d’évènements dans le contexte de crise sanitaire. Deux données qui accréditent et renforcent l’intérêt pour les small-events.
Si le concept de small events semble être celui du compromis, ces évènements d’un nouveau genre présentent aussi un certain nombre d’avantages. Au premier rang desquels, la qualité des interactions entre les membres présents, dans un groupe plus restreint. Mais ils permettent aussi une plus grande flexibilité à l’heure où l'incertitude semble gouverner les calendriers évènementiels. En effet, parce qu’ils impliquent moins de personnes, une annulation ou un report restent plus simples à gérer dans le cadre d’un small event.
Évènements internes : la mode est à la sobriété
L’incertitude sanitaire nécessite à chacun de se réinventer. A fortiori lorsque l’on parle de thématiques comme celles liées à l’évènementiel. Si les small events se prêtent plus facilement à ce contexte d’incertitudes sur la tenue des événements, il nous semble aussi nécessaire de profiter de ce contexte pour inventer de nouvelles choses. Des événements d’une nature nouvelle mais qui permettent également d’explorer des axes nouveaux.
C’est dans ce sens que certains événements cherchent aujourd’hui à mettre l’humain et les émotions au centre de réunions internes comme les séminaires de début d’année ou de résultats. En cherchant à se recentrer sur le ressenti, le sentiment, les évènements d’entreprise gagnent à se construire dans des dynamiques plus humaines. D’autres pistes évoquent aussi la nécessité de changer de prisme de lecture sur la réussite des équipes : ne plus la voir exclusivement qu’en termes de chiffres mais y incorporer du ressenti. Des évènements qui sont d’autant plus compatibles lorsque nous parlons de small events en plus petit comité.
L'événement interne de demain sera aussi peut être un événement co-construit avec les collaborateurs. Des évènements qui permettront, s' ils sont bien menés, de renforcer l’engagement de ces collaborateurs.
Pourquoi ne pas opter pour la digitalisation de certains évènements internes ?
Le contexte de crise sanitaire couplé à la multiplication des outils digitaux invite inéluctablement au recours au digital pour l’organisation d’évènements. Néanmoins, l’entreprise ne doit pas se tromper de cible. Transférer l’intégralité des évènements physiques en évènements digitaux pourrait être tentant. Cette stratégie pourrait néanmoins s’avérer contre-productive. La digitalisation de certains évènements doit être une stratégie à mixer avec le maintien d'événements physiques de type « small events ».
Ainsi, la digitalisation représente une corde supplémentaire à l’arsenal des entreprises qui souhaitent organiser des évènements. Ces réunions numériques ne sauraient se substituer à 100 % aux événements physiques, toujours plus propices à l’interaction. De par leurs complémentarités, évènements physiques et digitaux doivent continuer à coexister. Certains types de jeux comme les concours de pronostics se prêtent relativement bien à l’approche et l’utilisation du digital comme maintien de la cohésion du groupe.